Imaginaire irraisonné des possibles, cahier d’une écologie irrationnelle

Kapuki la ville état immatérielle est la représentation d’une alternative idéale et insaisissable, le fruit d’un imaginaire qui nous entraîne volontairement dans l’irréel et vers un post écologisme.

Une œuvre d’art numérique portée par une éthologie humaine axée sur le comportement même de l’artiste auteur exposé à ses propres limites d’anticipations et d’utopies…

Une fabrique de mirages, d’illusions, de visions, de la représentation,  symbolique d’un nouvel espace urbain et rural véhiculé par le web qui nous éloigne des points de vue des enjeux traditionnels des groupes ou partis politiques. Concevoir une préfiguration d’un univers écologique, social, sociétal, culturel et artistique sans les processus et dispositifs anxiogènes, rationnels d’un programme politique affilié à son marketing promotionnel.

Ré-importer une part de rêve dans une société en crise est chez l’artiste grâce à l’art numérique est un bon antidote contre l’horreur et la terreur économique. Face à une écologie réfléchie, fonctionnelle et intelligible, parfois angoissante le post écologisme est le devin de l’irraisonné non pas pour le meilleur des mondes mais tel un astéroïde à la Cioran où: « rien n’est tragique, tout est irréel.».

Les principaux acteurs de notre société nous offrent dans cette globalisation planétaire la confusion en spectacle et nous exposent tous au désastre économique et écologique en une indivisible tragédie : « la perte tyrannique du vivant ».

Cette perte du vivant chez l’artiste une réalité difficilement admissible et un renoncement inassimilable. Cette perte est une résolution antagoniste à sa propre dynamique qui alimente et échafaude la tessiture de ce champ de l’expérience esthétique et de sa pratique artistique.

Cette perte forcée du vivant est une perte originelle de la poétique à quoi l’artiste préfère vous répondre par ses utopies et ses désirs par une immatérielle poétique de la perte tel un simple artisan peintre imagier de l’immatériel.

ville végétale et florale
Kapuki ville végétale et florale