Post écologie

Kapuki à l’initiative d'un artiste et d'une association EDCC Alter Médias Cité est un espace pour œuvrer à l'expansion d'un terroir pour une écologie picturale immatérielle, le post-écologisme, une utopie au profit de l'écologie, de l'architecture et de l'urbanisme.

Entrevoir une définition du Post écologisme ou du post écologie à la manière du postmodernisme serait fermer la porte aux libertés, à l'introspection. Kapuki est une ville post-écologique immatérielle localisable sur le web, une recherche artistique sur l'apport de l'art contemporain dans l'habitat ou l'urbanisme utopique et immatériel : une architecture numérique. Imaginer une écocité, un écoquartier avec des technologies propres à l'écohabitat qui n'existent pas, prédire une technologie des possibles sans aucune perspective et logique scientifique. Le post-écologisme est une philosophie sociale du sensible avec un mot d'ordre : « lier au sein de la bio-hétérogénéité ».

Écologie et créativité humaine
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Définir par les champs de l'expérience esthétique de nouvelles formes de collectivités et de nouveaux territoires en abordant la question sociale du vivant face à sa propre vulnérabilité. Le post-écologisme voisine avec les formes sensibles de l'intuition : connaissance sensible et intuition sensible. Les recherches sur les modes de représentations de cet écohabitat immatériel s'aventurent sur les aspects inévitables de l'intuition du beau, sur la subjectivité du jugement esthétique. Qu'est-ce que le beau non comme une vérité en soi mais comme la substance à une multitude d'interrogations sur le rôle de la perception, de la réception, des sensations voir de la contemplation dans les champs esthétiques de l'immatérialité ? Le post-écologisme véhicule une information aléatoire, improbable parfois chimérique mais  une actualité pertinente.

Habitat équitable et développement durable

Dans l'économie et l'esthétique de l'immatériel le chapitre de l'habitat équitable et développement durable dans le projet Kapuki relève d'une aporie. Obstacle inévitable pour impasse insoluble ? L'illusoire et le réenchantement dans un monde inspiré sont des ingrédients fort épicés et pimentés dissidents des valeurs de la morale, du bien ou du mal. Dans un au delà des équilibres sociales et des injustices, la création artistique est autonome et singulière mais elle s'inscrit dans une résistance aux sphères des politiques tout faisant siennes les lueurs d'une économie intrinsèque à la plasticité de l’œuvre. Notre économie est la notion de perte défini par Georges bataille dans la Part Maudite. G. Bataille affirmait que la perte est « l'impossible » alors à Kapuki nous pensons que la notion de dépense est consubstantielle à la notion de perte car la notion de perte est la quintessence de la dépense constituante de la discontinuité.

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